La Journée internationale des droits des femmes, officialisée par les Nations Unies en 1977 et célébrée dans de nombreux pays à travers le monde le 8 mars, est une occasion de faire un bilan sur la situation des femmes.

Cette journée est marquée par des événements et des manifestations à travers le monde, organisés par des mouvements, des associations pour fêter les victoires en matière de droits des femmes, mais aussi pour faire entendre leurs revendications, afin d'améliorer l'accès des femmes et des minorités de genre à leurs droits fondamentaux.

1.  Au quotidien :

Célébrée le 8 mars de chaque année, la journée internationale des droits des femmes a pour objectif de mettre avant la lutte pour les droits des femmes et demeure un rendez-vous important afin d'établir le bilan des avancées, mais aussi des progrès restant à accomplir pour parvenir à l'égalité des sexes.

Le 8 mars constitue ainsi une journée d'action, de sensibilisation et de mobilisation dédiée à la lutte pour les droits des femmes, l'égalité et la justice. Plusieurs événements et initiatives se déroulent en effet à travers le monde dans l'objectif de :

  • Réfléchir, échanger et se mobiliser pour l'égalité entre les femmes et les hommes ;
  • Établir un bilan sur la question de la place des femmes dans la société.

Cette journée est également l'occasion de mettre en avant les initiatives qui placent les femmes au cœur de la création ainsi que leur participation à la vie sociale, politique et économique

Il est important de se rappeler que rien n'est acquis en la matière et que l'égalité entre les femmes et les hommes ne va pas de soi. Il s'agit d'un combat de tous les instants, une démarche à mener en continu, et ce dès le plus jeune âge.

 

2.  Dans les entreprises :

L'égalité professionnelle est reconnue comme un principe constitutionnel depuis 1946.

Mais la situation des femmes au travail au 21ème siècle est toujours inéquitable malgré l'évolution des textes législatifs sur les droits des femmes.
La liste des inégalités est longue : salaires inférieurs à ceux des hommes à qualifications égales, non-mixité des métiers et des filières, plafonds et parois de verre, contrats précaires, temps partiel subis, horaires décalés, retraites plus faibles, carrières et avancements grignotés, etc…..
Un salaire égal pour un travail de valeur égale ! L'égalité femmes-hommes est un enjeu majeur de société en termes d'égalité professionnelle ! En 2023, dans la société, le poids des stéréotypes continue de façonner le rôle des filles et des garçons, des femmes et des hommes, entravant, pour les unes comme pour le autres, des choix libres de métiers et de parcours professionnels.

Chaque année, la newsletter féministe « Les Glorieuses » tire la sonnette d'alarme sur les inégalités salariales. En 2022, les femmes ont, en moyenne, gagné 15,8 % de moins que les hommes.

C'est le symbole des inégalités salariales entre hommes et femmes en France. Les femmes commencent à « travailler gratuitement » à partir du vendredi 4 novembre 2022 à 9 h 10 cette année, du fait des inégalités salariales persistantes, selon la lettre d'information féministe « Les Glorieuses », qui a lancé une pétition pour réclamer notamment une hausse des salaires des métiers très féminisés.

De plus, la pénibilité des métiers féminisés n'est pas prise en compte (charges mentales, risques psycho-sociaux...)

 

3.   Dans notre entreprise Sodexo :

  • Pour les représentants de la CFE-CGC, l'égalité entre les femmes et les hommes est un droit fondamental

L'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes ne se réduit pas aux seuls écarts de rémunération. Les domaines d'action sur lesquels nous nous battons sont :

L'embauche, formation, promotion professionnelle, qualification, classification, conditions de travail, sécurité et santé au travail, rémunération effective et l'articulation entre l'activité professionnelle et la vie personnelle et familiale

Toutes les entreprises d'au moins 50 salariés doivent calculer et publier leur Index de l'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes, chaque année au 1er mars. Le ministère du travail a mis en ligne un simulateur-calculateur ainsi qu'un dispositif d'accompagnement complet pour les aider dans leur démarche

 

  • RÉFÉRENT « HARCÈLEMENT SEXUEL ET AGISSEMENTS SEXISTES »

En vue d'agir contre les violences faites aux femmes dans le monde du travail, le CSE doit désormais désigner un référent en matière de lutte contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes. Cette obligation est effective depuis le 1er janvier 2019. Ce référent sera désigné parmi les membres inscrits sur la liste CSE (élus titulaires ou suppléants). L'ensemble des moyens nécessaires à l'exercice de cette mission doit être négocié : aucun minimum n'est prévu par la loi. Il est fondamental de négocier une formation spécifique sur le harcèlement sexuel pour ce référent.

 

  • LES MOYENS DU CSE DÉDIÉS À L'ÉGALITÉ PROFESSIONNELLE FEMMES-HOMMES

1. Les règles sur la mise en place des commissions du CSE dédiées à l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes ;
2. Les règles relatives à l'information-consultation du CSE dans le domaine de l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.

N'hésitez pas à demander à vos élus au sein du CSE de s'informer sur ces sujets et faire avancer les actions en faveur de l'égalité professionnelle.

 

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